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La principale raison qui m’a amenée à la capitale du Costa Rica est le parc aquatique Ojo de agua, dont m’avait parlé Alvaro, mon hôte à Masaya. L’eau du parc provient de sources naturelles et jaillit à travers un oeil (ojo en espagnol) de ciment à un rythme de 5000 gallons par minute. C’est une eau fraîche et limpide. Comme l’altitude est plus élevée à San Jose, la température est plus fraîche: 25 degrés aujourd’hui. C’est comparable à une journée d’été au Québec et à la fraîcheur de l’eau des piscines québécoises.

Cet endroit est très peu connu des touristes et, en ce vendredi, il n’y a pas foule dans les nombreuses piscines du parc, dont l’une est de dimension olympique avec de hauts plongeons. L’eau s’écoule des piscines vers un lac artificiel à côté où on peut louer des embarcations.

On retrouve plusieurs canards et autres gros oiseaux sur le site. Ils adorent les croustilles que leur offrent les visiteurs. Plus loin, il y a des tables où pique-niquer. Ça constitue un bel endroit pour une journée en famille à un coût abordable, le coût d’entrée étant de 3$.

Le parc est situé à 2 kilomètres de ma chambre et j’ai essayé d’y aller en bus. Après avoir cherché sur internet, je me suis rendue à l’heure et à l’endroit indiqués. En montant dans le bus, j’ai tendu de l’argent au conducteur en lui demandant si le bus passait bien par Ojo de agua. Il a pris mon argent, m’a répondu que non et m’a rendu la monnaie. Selon l’heure de départ, les bus passent par le parc aquatique ou pas. L’info que j’ai obtenue sur le web n’est pas à jour.

Je voulais me faire rembourser et y aller à pied, mais le conducteur ne me comprenait. Il disait que j’avais payé le montant minimum pour le bus. Il a demandé à un passager de m’expliquer. Le passager parlait seulement espagnol lui aussi, mais il était moins stressé que le conducteur et a demandé au conducteur de me rembourser. J’y suis donc allée à pied.

Depuis deux mois, j’ai vécu surtout dans de petites villes ou villages où les gens avaient le temps de me parler. Force m’est de constater que les gens sont plus stressés dans les trop grosses villes. Le Costa Rica a une population de 4,9 millions de personnes. Plus de 2 millions de Costaricains vivent dans la région métropolitaine autour de San Jose. Les autres villes sont beaucoup moins peuplées et on retrouve beaucoup de nature et de parcs nationaux au Costa Rica.

La maison où je loge présentement n’a rien à envier aux maisons du Québec. Tout est bien fini et moderne. C’est différent des maisons où j’ai habité dans les autres pays d’Amérique centrale. Le coût de la vie est aussi plus cher, bien que moins élevé qu’au Québec.