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Ce matin je quitte à regret mon petit coin de paradis pour me rendre à Flores pour une semaine de cours d’espagnol avec Dos mundos. Seulement 36 kilomètres de vélo et c’est assez plat car Flores est situé sur le lac Petén Itza, tout comme El Remate.

Aux abords de la ville, je suis surprise de trouver un MacDo et un Pizza Hut. Bienvenue dans la civilisation. Flores est la première ville que je rencontre au Guatemala et compte 144 000 habitants. J’y découvre aussi des tuk-tuks comme j’en avais vus en Tanzanie l’an dernier. Ces tricycles motorisés qui servent de taxis constituent un moyen économique de se déplacer.

Je me mets à la recherche d’une banque internationale et me retrouve au centre-ville où il y a justement une parade pour célébrer la fin des classes (l’école reprendra à la mi-janvier). Les chars allégoriques se mêlent à la circulation alors que des policiers tentent de diriger la circulation aux coins des rues. Tout est cacophonique et bruyant.

Je recommence le tour des banques et des guichets ATM de la ville, sans résultat. Personne ne peut m’aider et chacun me suggère un nouveau guichet. Après plus de 2 heures de ce manège, je démissionne.

Je me rends à mon rendez-vous avec la représentante de Dos mundos et lui parle de mon problème. C’est fréquent que les étrangers ne puissent obtenir d’avance de fonds dans les guichets, même s’ils peuvent se servir de leur carte de crédit dans les quelques commerces qui les acceptent. Elle m’amène quand même à un nouveau guichet. Ma carte de crédit est refusée, mais finalement je réussis à faire un retrait sur mon compte bancaire.

Ce problème réglé, elle contacte la famille qui m’hébergera cette semaine. Oscar vient me chercher en bateau car je ne logerai pas sur l’île de Flores, mais à San Miguel de l’autre côté du lac, dans un petit hôtel, directement au bord de l’eau.

Marta est très fière de me faire admirer l’endroit. La vue sur l’île de Flores est magnifique en plein jour. Je l’apprécie encore plus au moment du souper la nuit tombée. Assise sur la terrasse, je contemple la ville illuminée, dominée par la cathédrale blanche. On entend au loin la musique des bars de la ville. Je n’aurais pu rêver d’un endroit plus paradisiaque pour cette semaine de cours d’espagnol.