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Aujourd’hui baignade à la Laguna d’Apoyo, un autre lac d’eau cristalline qui recouvre un ancien cratère. Pour m’y rendre, je prends le bus qui part du marché central dé Masaya.

Je suis toujours étonnée de constater la diversité des produits qu’on offre dans les marchés. Des matelas et des meubles côtoient les fruits et légumes. En bordure du marché, sur les trottoirs, les gens s’installent pour vendre des breuvages froids, des friandises, des desserts. L’espace est restreint et on doit faire la file pour circuler.

Dans la rue, c’est tout aussi hétéroclite. Bus, taxis, motos, vélos et carrioles se côtoient. Cette diversité me procure un étrange sentiment de liberté malgré la foule. Chacun fait son affaire, dans le respect des autres. Les gens sont patients et courtois.

Les marchands se sont installés jusque dans le stationnement des autobus qui doivent circuler à travers les kiosques et les gens. Plusieurs vendeurs viennent offrir leur marchandises dans les autobus. Arachides, maïs éclaté, desserts, breuvages, friandises, fruits coupés… Le choix est varié.

La femme avec qui je partage un banc m’informe que le bus s’arrête au village mais ne descend pas jusqu’au lac. Ça me fera une marche de 2 kilomètres. Sur la route je croise quelques personnes chargées de billots de bois qui remontent vers le village. Certains les portent sur leur dos, un autre sur sa bicyclette, un plus chanceux est à dos de mule. Plus bas je rencontre quelques personnes occupées à couper du bois avec des machettes.

La laguna d’Apoyo est vaste, avec ses 35 kilomètres carrés de superficie. Je me rends au Laguna Beach Club, un petit hôtel de 4 chambres avec un restaurant. On peut y emprunter un kayak pour une promenade sur le lac. Je préfère nager pour me rafraîchir.

C’est tranquille en milieu de semaine. Nous ne sommes qu’une dizaine de visiteurs. Je me gâte avec un délicieux poisson rôti pour dîner.