Je pars tôt ce matin avant le déjeuner pour aller explorer les ruines mayas de Tayasal, avant que le soleil ne soit trop chaud. Je réalise que les gens d’ici aussi se lèvent très tôt pour faire leur travail avant qu’il ne fasse trop chaud.
Ce matin les gens sont actifs à nettoyer leur «lancha» ou à faire le lavage, alors qu’au milieu du jour, ils sont davantage fainéants. La chaleur les affecte aussi et ils adaptent leur mode de vie en conséquence.
Je retourne donc explorer les ruines mayas du coin plus attentivement. Ce que j’avais pris pour une colline est en fait un temple maya recouvert par la végétation et les arbres qui y ont poussé depuis plus de 300 ans.
Deux hommes travaillent sur le site à entretenir les sentiers en y enlevant les feuilles tombées ainsi que les déchets que des visiteurs y ont laissés. Comme partout, les visiteurs tirent leur bouteille vide et l’emballage de leurs friandises dans la nature lorsqu’ils n’en ont plus besoin.
Dans les barques, les propriétaires mettent des affiches demandant de ne pas lancer de déchets dans le lac, mais de les laisser dans le fond du bateau plutôt.
Plus j’apprends à connaître ce peuple pacifique qui fait tout ce qui est possible pour plaire aux touristes avec le peu de moyens dont il dispose, plus je l’apprécie.
Ce midi Marta, notre hôtesse, nous fait l’éloge de son peuple guatémaltèque et de ses ancêtres mayas. Selon elle, ce sont des gens intelligents et travaillants et je suis d’accord avec elle.
Tu nous fais découvrir et aussi aimer toutes les villes visitées et les gens rencontrés. Merci pour l’aventure!
J’en serais sans aucun doute en amour aussi.
Que de valeurs qui me rejoignent! Dont faire attention aux déchets, pauvre petite planète. En fait, je ne comprends absolument pas comment les gens peuvent jeter leurs déchets partout comme çà… la seule réponse qui me vient est que pour eux, la planète est une grosse poubelle, qu’elle désolation. Mais j’ai espoir que les gens se réveilleront sous peu (je l’espère!).
Lâche pas Madeleine!