Congé de vélo aujourd’hui. Mes nouveaux hôtes me présentent tout ce qu’il y a d’intéressant à voir dans la région. Je choisis la ville de Suchitoto et ses chutes célèbres, la Cascada Los Tercios.
On s’informe des autobus pour s’y rendre et on s’inquiéte de comment je retrouverai la maison au retour. Je les rassure en rappelant que si j’ai pu me rendre jusqu’ici en vélo, je saurai certainement retrouver la maison ce soir.
On vient me reconduire à la ville suivante, San Martin. Il y a une fête dans cette petite ville et la circulation est bloquée par un défilé. Je propose de continuer à pied pour que mon chauffeur puisse retourner à la maison plus rapidement. Il tient absolument à me laisser au bon arrêt de bus et vérifie auprès d’une femme présente que l’autobus pour Suchitoto passe bien ici.
Après le départ de mon chauffeur, c’est la dame à l’arrêt de bus qui surveille l’arrivée de mon bus. On prend vraiment soin des touristes au Salvador.
Dès mon arrivée à Suchitoto, je me dirige vers les chutes. Le décor est vraiment féérique. Les pierres derrière la chute ressemblent à des colonnes. Des jeunes se baignent dans les chutes en grimpant sur les pierres. Un peu plus loin, on a une belle vue sur le lac Suchitlan.
Au retour, j’en profite pour marcher à travers les rues de San Martin. Autour du parc du centre-ville, des manèges et des kiosques ont été installés. On y vend de tout, friandises, vêtements, artisanat… Le marché se trouve juste à côté avec ses fruits et légumes et autres produits de toutes sortes.
De chaque côté de la route panaméricaine, on retrouve encore d’autres marchands dans des installations plus sommaires. Je me demande si chacun des vendeurs y trouve son compte avec autant de compétition. La journée s’achève et certains commencent à remballer leur marchandise.
De retour à la maison, j’échange avec mon hôtesse. Nous constatons des similitudes: nous avons toutes les deux quatre enfants, sommes nées en septembre, avons environ le même âge à 3 ans près. Nous parlons de nos enfants, de leurs séjours à l’étranger. Conversation régulière de mères qui se rencontrent.
Le langage des mères est universel. Tu viens de le prouver. On se comprend parce qu’on est passé par là. On éprouve un sentiment tellement profond, parce qu’on est mère à vie, parce qu’après mère, on est mamie. Que j’envie tes échanges enrichissants.