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Après un déjeuner à l’hôtel, je commence la tournée des guichets automatiques de la ville pour obtenir un peu de liquidités. Au Nicaragua, le dollar américain est accepté aussi bien que la devise du pays, le córdoba, par tous les commerçants. De même, aux guichets automatiques, les retraits peuvent être faits en córdobas ou en dollars américains. Au troisième guichet, je réussis à compléter ma transaction.

J’en profite pour visiter la place centrale et le marché. À Rivas, il n’y a pas de tuk-tuks, mais ce sont de gros tricycles propulsés par de vaillants jeunes hommes qui servent de taxi bon marché, tout comme à Leon.

A midi, je me dirige vers le lac Nicaragua et la plage de San Jorge, une balade de 6 kilomètres à vélo. Le lac est immense et sa superficie est de plus de 8 000 kilomètres carrés. Le vent du large y crée des vagues et je me joins aux quelques baigneurs qui s’amusent dans l’eau tiède.

En face de nous, le paysage est impressionnant. Deux gros volcans fumants se dressent sur l’île d’Ometepe. Du côté de San Jorge, de nombreux petits bars et restaurants bordent la plage et attendent les touristes.

En fin d’après-midi je déguste du poisson délicieux nappé d’une sauce aux crevettes savoureuse. La vie est bonne avec moi. Je fais ce qui me plait quand ça me plait. Je découvre chaque jour de nouveaux paysages et de nouvelles personnes. Mes enfants sont contents de voir que je profite de mon voyage, mes amis aussi. Que désirer de plus? Que tous puissent en faire autant?