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Ça c’est du vélo comme je l’aime. Plat presque tout le temps. Super beaux paysages quand la route longe la mer. Un naximum de 28 degrés aujourd’hui. Un petit vent rafraîchissant qui vient du large. Une circulation réduite. Que demander de plus? Pourquoi ce n’est pas toujours comme ça?

Au plus chaud du jour, je suis sur une terrasse à siroter un Pina Colada tout en contemplant les vagues blanches sur la mer bleue, en attendant que le soleil calme ses ardeurs. Ce n’est pas des vacances de rêve ça?

Un couple me reconnaît et s’approche. Ils étaient dans le même bateau que moi hier lorsque nous sommes revenus de Tortuguero. Ils viennent s’informer de mon voyage. La dame a fait beaucoup de vélo dans son pays, la Suède, et est impressionnée que je voyage seule en vélo en Amérique centrale. Moi ce qui m’impressionne, c’est le nombre de personnes qui me sont venues en aide sans rien demander en retour.

Encore hier soir, je pensais être arrivée chez mon hôtesse Airbnb. Je croyais avoir toute l’information nécessaire. Eh bien non. Même si elle avait écrit que c’était tout près de la playa bonita et à 1.5 kilomètre à l’ouest de l’hôtel Maribu, ce n’était pas là, mais 0,7 kilomètre plus loin.

J’ai essayé de la rejoindre par courriel, mais elle ne m’a pas répondu. J’avais son numéro de téléphone, mais pas de forfait cellulaire pour l’appeler. Je me suis rendue au premier endroit publique que j’ai trouvé et j’ai demandé à la réceptionniste si elle connaissait la dame en question, dont j’avais la photo, ou la maison dont j’avais aussi la photo.

Comme elle ne la connaissait pas, elle m’a référé à un gars qui travaillait avec elle. Il m’a gentiment prêté son cellulaire pour que je puisse téléphoner. Mon hôtesse m’a dit qu’elle m’avait attendue et que la maison était à 0,8 kilomètre de l’hôtel Maribu Caribe. Puis je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’entendais parler, mais elle ne m’entendait pas.

Je suis retournée voir le propriétaire du cellulaire pour lui demander d’appeler à ma place, ce qu’il a gentiment fait. Il a dit à mon hôtesse où je me trouvais et elle est venue me chercher.

Combien d’entre nous prendraient le temps de dépanner une femme qui ne sait pas où elle s’en va? Je reste toujours surprise de voir comment les gens peuvent être aidants quand ils en ont la possibilité. Certains me trouvent débrouillarde de toujours trouver des solutions aux problèmes qui se présentent, mais la solution vient souvent des autres.

Lorsqu’ils en ont la possibilité, les humains vont aider quelqu’un qui a besoin. C’est dans notre nature de vouloir être utile aux autres. C’est ce que je crois et c’est ce que j’expérimente pendant mon voyage.