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Il y a plus de côtes ce matin, mais pas trop de circulation. Je me rends à Almirante pour prendre le traversier qui va m’amener sur l’île Colon. En arrivant près du port, un jeune homme m’interpelle et tente de me diriger vers les bateaux-taxis. Le bateau-taxi est plus rapide, mais avec mon vélo, c’est moins compliqué sur le traversier et un peu moins cher.

Je lui dis que je prends le traversier. Il me dit que le traversier est tôt le matin. Désolée jeune homme, mais internet m’a informée qu’il y a un traversier à midi. Il existe différentes compagnies de bateaux-taxis et chacune essaie d’attirer les clients comme elle peut, même en donnant de l’information erronée.

En arrivant sur l’île, je me rends au centre d’informations touristiques gouvernemental. Je sais que plusieurs compagnies offrent différentes excursions vers les îles avoisinantes et j’aimerais avoir une idée de ce qu’il y a à visiter avant de faire un choix. J’ai entendu parler d’observation de dauphins, de plongée avec tuba pour observer les poissons, d’une plage où on peut observer des étoiles de mer, une autre plage où on peut voir des grenouilles rouges…

Le préposé du centre gouvernemental n’a aucun document à me remettre. Il me réfère aux différentes compagnies qui offrent différentes excursions à des prix variant entre 20 et 30 dollars. Je me rends donc à l’agence la plus proche et réserve une sortie pour demain, qui devrait comprendre à peu près l’ensemble des choses à voir. On me demande un acompte de 10$.

Quand je quitte l’agence, je n’ai aucun reçu, aucun papier qui m’informe de ce que j’ai réservé. Je ne sais même pas le nom de l’agence. J’ai seulement une promesse verbale d’un tour en bateau de 10h à 16h demain.

On dirait bien que mes trois mois en Amérique centrale m’ont appris à faire confiance et à baisser la garde. Pourquoi se compliquer la vie et s’inquiéter inutilement? Tout finit par s’arranger.