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Je pars en vélo ce matin pour visiter le parc métropolitain de Panama. Le jeune couple allemand qui est aussi hébergé chez Daniel m’en a dit le plus grand bien. Je me perds dans le dédale des autoroutes et me retrouve dans des quartiers moins reluisants de Panama. C’est l’envers de la carte postale que j’ai aperçue hier avec ses magnifiques gratte-ciel le long de la mer. Ici je vois des gens qui fouillent les poubelles. Dans les plus petites villes que j’ai traversées, ce sont les chiens qui fouillent les poubelles pour se nourrir, pas les humains.

Je m’attendais à voir beaucoup d’animaux au parc, mais j’ai surtout observé des files de fourmis et quelques spécimens d’un animal dont je ne connais pas le nom. Par contre, le parc permet un beau point de vue sur la ville et l’entrée du canal.

Je visite ensuite l’écluse de Miraflores où je peux en apprendre plus sur le canal de Panama. Ce sont les Français qui ont commencé sa construction en 1881. Mais la tâche est complexe, la compagnie fait faillite 8 ans plus tard et le projet n’est pas terminé. En 1904 les Américains repartent le projet et le canal d’une longueur de 77 kilomètres est opérationnel en 1914.

Le canal est composé de diverses écluses pour amener les bateaux jusqu’à 87 pieds au dessus du niveau de la mer. Le système d’écluses de Miraflores a un dénivelé de 16,5 mètres à mi-marée. La traversée du canal prend en moyenne 9 heures.

C’est plutôt impressionnant de voir ces navires gigantesques glisser lentement dans les écluses d’une largeur de 33,5 mètres. On a l’impression qu’ils frôlent les côtés.

Les Etats-Unis ont gardé le contrôle sur le canal de Panama jusqu’en 1999. La gestion du canal par le Panama contribue énormément à l’essor économique du pays, les navires payant en moyenne plus de $50 000 dollars pour l’utiliser.